A l’heure où la réduction des risques, l’agilité et l’accès à des réseaux d’entreprises et de compétences plus étendus sont devenus gages de succès de la plupart des entreprises et organisations, l’outsourcing est donc devenu, sans conteste, une tendance en plein essor.
En effet, plus de 76% des entreprises dans le domaine des IT ont recours à l’externalisation. Celle-ci permettant à la fois une réduction des coûts, un accès à des compétences et capacités inexistantes en interne, ainsi qu’un transfert des risques spécialement dans les marchés volatils. Cependant, malgré ses avantages indéniables, l’externalisation offshore ou nearshore n’est pas sans difficultés. Les principaux risques étant :
- Une mauvaise compréhension du processus d’outsourcing
- De mauvaises relations de management
- Une absence ou une mauvaise compatibilité culturelle
- Une sous-estimation de l’impact commercial
- Une stratégie défaillante
- Une incompréhension de l’environnement de l’entreprise…
Dans un souci de réglementation et afin de permettre aux organisations et entreprises de débuter ou de maintenir une base d’entente réussie dans le domaine de l’outsourcing, la norme ISO 37500 a été publiée le 1er Novembre 2014, fruit de quatre années de travail de l’organisation internationale de normalisation.
L’ISO 37500 est en effet la première norme définissant les principes et procédures génériques de l’externalisation. Elle donne la possibilité aux entreprises d’accéder à un vocabulaire commun sur lequel fonder leur communication web. Son application peut se faire sur tout type de relation d’externalisation quelque soit la configuration, et également sur tous les intervenants inclus dans le processus de sous-traitance (clients, fournisseurs de services, conseillers et tierces parties).
Cette norme internationale part de la condition préalable qu’une organisation ou entreprise a déjà établi l’outsourcing (offshore ou nearshore) comme étant une approche bénéfique à sa stratégie de sourcing et de développement.
La norme ISO 37500 couvre l’intégralité du cycle de vie de l’externalisation comprenant :
- L’évaluation stratégique
- Le programme de sourcing
- La sélection des prestataires
- La transition (interne/prestataire ou prestataire/prestataire)
- La gouvernance
Elle établit les indications détaillées de ce cycle et définit les termes, concepts et processus considérés comme de bonnes pratiques. Elle peut donc être utilisée avant, pendant et après la décision de sous-traiter. De plus, les consignes et indications sont fournies autant pour le client que pour le fournisseur de services.
Cette norme permet donc de maîtriser la gouvernance des prestations d’outsourcing tout en promouvant des relations de collaboration mutuellement bénéfiques et fructueuses entre les différents acteurs du processus d’outsourcing.
- Comprend la terminologie, les procédures ainsi que les concepts visant à améliorer l’entente et la compréhension de toutes les parties impliquées dans le processus de sous-traitance
- Donne des indications sur les pratiques de la bonne gouvernance de la sous-traitance, permettant d’augmenter l’efficacité des entreprises, bénéfique au client et au fournisseur
- Applique un vocabulaire commun à toutes les communications permettant de pallier aux malentendus tout en réduisant le coût des transactions
- Identifie les risques liés à l’outsourcing (offshore ou nearshore) offrant ainsi aux dirigeants l’opportunité d’adopter des pratiques préventives afin de garantir leurs chances de succès